Ce que nous apprend la nouvelle pub de Laure Manaudou

La nageuse la plus aimée puis la plus méprisée des Français n'aura pas passé trop de temps au purgatoire de la pub. Laure Manaudou est de retour sur la 4 par 3 dans une campagne pour... Aubert! Fini les maillots de bain et les grands couturiers, maintenant la nageuse dont le tatouage de salamande a affolé la moitié de la planète travaille pour un magasin dans lequel j'ai enfin acheté quelque chose. Ma grand-mère a dû même y laissé toute sa pension le jour où elle m'a payé une poussette. Et que nous dit la maman de Manon sur cette image? Qu'elle nage dans le bonheur.

Attends encore un peu, Laure, t'as pas dû te rendre-compte de ce que tu as fait.

IMG_0472.JPG Il faut dire qu'un mois et demi après avoir accouché, elle est sacrément bien remise de sa grossesse (ou merci photoshop?), et ça aide à sentir le bonheur. Mais j'ai tendance aussi à croire qu'elle doit encore manquer un peu de recul.

Laure a d'ailleurs déjà compris qu'avoir un enfant, c'était du sport. Et là, je lui dis, attention Laure, si tu crois que c'est la promenade qui est difficile, erreur: c'est le meilleur moment de la journée. Tu prends l'air, tu vois des gens, ton bébé s'endort dans la poussette qui a coûté sa pension à ma grand-mère.

 

IMG_0468.JPG

Mais quand je vois le 3e cliché, mon envie de coacher Laure Manoudou s'évanouit définitivement. Parce qu'on ne joue pas dans la même catégorie. Laure est une athlète et je suis une femme ordinaire. Moi aussi après la naissance de mon bébé, j'ai transporté mon bébé dans son cosy pour aller à la PMI. Et ben j'ai pleuré tellement c'était lourd, et personne ne m'a pris en stop.

Alors finalement, je me dis que le seul vrai message de cette campagne de pub est caché dans la premier image.
Mais si vous voyez bien l'allusion.
IMG_0471.JPG
C'est le bébé de Nirvana, sur la pochette du premier album.
Pipi, cacac, régurgitation, vomi... Avoir un bébé, c'est avant tout super grunge.

Pavé de bonnes intentions

Fin de soirée. J'enlève mes compensées à talons hauts pour marcher dans une petit ruelle pavée sicilienne. Mon fils s'assoit et fait mine ôter ses baskets à son tour.
"- Mais qu'est-ce que tu fais ?
- Ben j'enlève mes chaussures. Moi aussi j'ai mal aux pieds !
- Tu pourras te plaindre quand tu auras marché dans des pompes pareilles. Tu as vu la hauteur des talons ?"
Pourquoi cette phrase de mégère franchit mes lèvres au moment où un papa beau gosse passe nonchalamment à côté de moi, son petit sur les épaules ?

(Et pour en savoir plus sur mes vacances, cliquez ici)

J'avoue, je suis allée au Club Med

Le Club Med. Dans mon esprit, on était quelque part à mi-chemin entre les beaufs des Bronzés et le bling-bling de la première époque Sarkozy.

Mais je suis partie d'un constat : mon fils a presque 6 ans et ça fait six ans qu'on part en vacances dans notre famille. Alors, cette fois, il allait falloir assumer : ce sera le "all included", les buffets, les cours de fitness et surtout le Mini Club. Et tant pis si dans une autre vie, j'ai fondé Echoway.

En arrivant, le premier soir, j'ai vu les autres touristes danser sur la chorégraphie des GO. J'étais atterrée. Les ploucs. La journée qui a suivi, débarrassés de nos petits, on a fait plein de choses qu'on ne peut faire qu'entre adultes, comme... des longueurs dans la piscine. Et le soir, quand ils ont appelé les parents pour se joindre à la "baby dance" avec les mômes (qui se tortillent sur Corde à sauter et Ponga le Pingouin judoka), j'ai dû danser sur Mademoiselle Valérie. Et j'ai recommencé presque tous les soirs. La honte. N'empêche qu'il se pourrait bien que j'y retourne l'année prochaine.